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Paroles de Soufi

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2 novembre 2011

Hadji

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Quelque part, en Mésopotamie entre le Tigre et l’Euphrate, un homme qu’on appelait Sidi Massouh Al Buzaar,. Tout le monde le surnommait Hadji. Avait l’habitude chaque Mercredi de la semaine, depuis plus de trente ans. De raconter des histoires à qui voulait bien les entendre. Ou encore, assis près de sa tente, dans cette zone désertique jouxtant une des plus grande ville de la région. Il jouait un rôle de conseiller, en répondant aux interrogations, qui lui étaient présenté.

 

On peut effectivement dire que c’était un jeu pour lui, tant son sourire, sa jovialité, son humour mêlés à une profonde sagesse, faisaient sa réputation. Seul les plus anciens connaissaient intimement Hadji. Mais il n’est pas aisé de faire le tri entre la vérité et les légendes qui entouraient ce fort sympathique et original personnage.

 

Il est dit qu’un beau jour, alors qu’il était encore un jeune homme, faisant un apprentissage chez des Maîtres Soufi. Qu’il eu par une belle nuit étoilée, lors d’une sorte de pèlerinage méditatif dans le désert qui n’est plus de coutume de nos jours. Une illumination qui le transforma à jamais. Il parti simple homme pour revenir cet être sage et profond, qu’il est aujourd’hui et sera à jamais.

 

De retour près de ses Maîtres qui reconnurent les signes, du passage de ce monde au Ciel Eternel. Il ne prononça qu’une phrase et les quitta pour toujours :

 

-« C’est quand le soleil se couche, que les étoiles brillent ».

 

Et c’est depuis ce temps, qu’il demeure dans cette tente, dans cette partie du désert, connu à l’époque au-delà même d’entre « Les deux fleuves ».

 

Remontant le temps, durant quelques lignes, pour écouter nous aussi, une de ses fameuses histoires.

 

Il est près de minuit, la lune est à son zénith. Un ciel d’une profonde obscurité et illuminé comme la surface d’un océan, dont la réverbération du soleil, lui donne l’apparence d’un immense champ de diamants.

 

Un grand feu de camp réchauffe et éclaire l’assemble. Un mouton embroché à une sorte de rôtissoire fait de bois, cuit lentement. Son parfum enivre les estomac et promet un copieux festin. Les outres plein de vin parfumé à la mhyrre vient d’être versé dans le verre de chacun.

 

Une bonne douzaine de personnes sont installées autour du feu. Hadji comme à son habitude, fumait de son narguilé, assis les jambes croisé sur son tapis et son gros coussin rouge. Il commença son histoire, dans cette atmosphère particulière t propre à cet endroit et ce personnage, tout en expirant la fumée qu’il venait d’aspirer.

 

-« Un jour Celui qui n’a pas de Nom, en observant les hommes s’afféraient à leurs tourmente quotidienne. La tête pleine de préjugée et d’idée profondément encré sur tout est rien, voir sur rien du tout. Se demanda comment ll pourrait faire, pour que Ses Fils et Ses filles, Lui accorde plus d’attention. Non pas à Lui, mais bien en El Séquinah, cette Présence flamboyante qui brûle d’un Feu Ardent au plus profond de leurs Êtres. Cette Part de Lui même dont il a fait Don, à Tout Ce Qui Est.

 

Car bien que Sa toute Puissance ne connaisse ni borne ni limite, Il a promis de laisser ceux et celles qui quittaient sa demeure, de ne rien faire pour les obliger à revenir. Si ce n’est Sa Parole que Sa Porte demeurera éternellement ouverte.

 

Il Prit l’apparence d’une chèvre, et dit que celui ou celle qui le reconnaîtra au travers de cette forme pourra recevoir et donner à son tour l’Esprit Saint. Des semaines et des mois d’hommes passèrent sans que rien ne fût. Quand un jour un jeune chasseur à l’affût de gibier, passa près de Lui. Sans le voir au début, car il ne perdait pas de vue la roie qu’il espérait attrapait. Quand il se rendit à l’évidence que cette dernière en pus d’être hors de la portée de son arc, l’était maintenant de sa vue. Alors qu’il retournait sur ses pas, son regard croisa celui de la Chèvre.

 

A la seconde même il tomba à genoux, la tête contre le sol, son cœur était si plein de son Amour qu’il faillit sortir de sa poitrine. Il s’écria en pleur tremnlant de tout son soul.

 

-« Pardon Très Haut, toi l’Incommensurable, pardonne le misérable que je suis, d’avoir si impunément plongé mes yeux dans les tiens ».

 

Et il récitait ses sourates, sanglotant de peur et de honte. Celui Qui Seul Existe En Toute Eternité dut attendre de longue minutes d’homme avant de pouvoir intervenir. Il sonda le cœur du jeune chasseur. Afin de trouver une image rassurante pour lui. Dans la mesure ou une simple chèvre pouvait autant l’effrayé….

 

L’être humain n’a pas peur de ce qu’il voit, mais il a peur des idées qu’il a de ce qu’il voit.

 

Alors il sonda le cœur du jeune chasseur, et vu qu’il avait beaucoup d’amour et d’affection. De confiance et de respect pour son grand-père mort un an plus tôt. Il prit donc l’apparence de son grand-père. Le jeune homme, bien que surprit sur le moment, se calma à la vue de son grand-père.

 

Il se redressa et reprit ses esprits. Croyant, le fait de voir un homme décédé ne l’effrayait pas plus que ça. Car pour lui, cet homme, image familiale et respecté de par son age avancé et son expérience de la vie. Ne pouvais en aucun cas lui nuire d’aucune sorte.

 

L’homme ne croit pas ce qu’il voit, mais voit ce qu’il croit.

 

Et là, une fois l’atmosphère plus détendu, le jeune chasseur plus calme. Un dialogue entre l’homme et Dieu s’entama.

 

-« Grand père, tu ne croiras jamais Qui je vient de voir, au travers d’une simple chèvre. Dieu lui même !!!! ».

 

-« Mais Ali, peux tu me dire, comme je te l’ai souvent répété depuis ton plus jeune àge. Montres moi cet objet, cet homme, cet animal, cette fleur, cet arbre, ce ciel, cette terre, où, tu ne Le trouvera ? »

 

-« Oui grand-père, c’est vrai, seul Il existe dans Son Incommensurable Grandeur ».

 

-« Alors donc si tu le trouve si Grand que ça, que seul Lui existe, en quoi le voir dans les yeux d’une chèvre te fais si peur ? ».

 

-« Oui mais grand-père tu comprends, j’ai croisé son regard, je l’ai regardé droit dans les yeux. Qui suis-je pour ainsi agir impunément ».

 

-« Si je comprends bien, tu acceptes de le voir, Lui qui est toutes choses et qui Seul existe. Au travers de ce qui compose la nature, au travers de ce nuage qui vole nonchalamment dans le ciel au grès du vent. Dans ce soleil et cette lune qui font tes jours et tes nuits. Mais alors qui vois tu, lorsque tu observes ton reflet sur l’eau du lac. Lorsque tu voit ton visage dans le miroir chaque matin. Puisque seul Il existe ?!?»

 

Ali commençais à bafouer, il senti d’un coup cette puissante énergie s’émanant de son grand-père, ou plutôt de l’homme en face de lui. Cette même sensation que face à la chèvre. Dieu était en face de lui, et il lui parlait. Il le regardais dans les yeux….

 

Ses genoux commençais à trembler, ses jambes à fléchir. Il n’osait plus dire mot. Au bour de quelques minutes, n’en pouvant plus, il dit :

 

-« Mais Tu…. Mais Vous Êtes Dieu !!!!! ».

 

-« Oui, oui, Je Suis Seul Celui Qui existe et Est Toute Chose. Tu te souviens ?

Qui penses tu être, si Je Suis Le Seul qui Soit ?

Voudrais tu me dire, que tu es la seule chose des Univers de l’Univers que Je ne Sois ».

 

-« Moi être un Dieu, mais que dis tu arrêtes tu blasphèmes !!! ».

 

Ali voulut accuser cette homme qui avait pris l’apparence d’une chèvre et maintenant de son grand-père, d’être le diable lui même. Mais tout son être savait la vérité et ne doutait un seul instant, de Sa Nature.

 

-« Mais je suis le Diable si tu veux. Mon jeune Ali. Je Suis aussi ces pensées et ces émotions, ces idées qui te viennes, cet air que tu respires. Je Suis l’Unique Matière en quoi toute chose est faite. J’ai prévu les meilleurs des choses pour mes enfants. Tu comprends, Je ne Suis pas Fou. Je choisi toujours le meilleurs pour Moi. Et pourtant Ma Descendance a-t-elle crée pour Plaisir, que Je prend à travers elle ? ».

 

L’homme vit au travers de ses propres croyances et façonne ainsi son propre monde.

 

-« Mais Divin pourquoi moi ? Pourquoi m’as Tu chosis pour me parler ? »

 

-« Je ne t’ai pas choisi Ali, souvient toi. C’est toi qui a croisé Mon Regard et m’a reconnu. Bien des personnes sont passés à côté de Moi. Et tu es le premier à M’avoir vu. »

 

Bien qu’il clame tout haut que Seul existe l’Esprit et que l’Esprit et Dieu. L’homme en son cœur n’a de souhait que de se distinguer.

 

La fin de cette discussion ne fût révélé à aucune oreille et nul ne sait ce qu’il advint d’Ali. Mais depuis ce temps, cette même question est posée au cœur de ce qui sont apte, au-delà de ce que recèlent leurs croyances, leurs superstitions ou leurs traditions. Alors je vous al pose aujourd’hui, mes mais, assis autour de ce feu. Sous ce ciel sans soleil et ou les étoiles brillent. Avant d’entamer cet appétissant repas, et ce vin tout aussi bon.

 

-« Mais qui êtes vous ? ».

 

FIN

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2 novembre 2011

Ici et maintenant

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Carpe Diem, Hic et Nunc, le moment présent, ici et maintenant !!! Combien de formule tournant sur ce même axe qu’est la Liberté, la Paix vécue, ressentie et appréciée dans un Présent eternel et en perpétuel mouvement.

Il est vrai que si notre intellect se pose sur une phrase telle que : « …un présent eternel et en perpétuel mouvement. », Ce dernier risque d’en perdre son Latin !!! Mais peut-on vraiment lui en tenir rigueur ?

Non bien sur, il a trop longtemps été garant de notre équilibre dans cet univers ou la réalité se mêle au temps linéaire (passé, présent, futur), qui pourrait pour cela jeter la première pierre au mental !!!

Il est même soyons un brin honnête, notre plus fidele serviteur et ami dans cet univers tridimensionnel où nous évoluons. Mais alors, pourquoi en sommes nous aujourd’hui asservit de ce fidèle serviteur ?! Cela nous place dans une position où apparemment nous serions son maître ?!

Et puis d’abord par quel subterfuge le passé et le futur n’existeraient pas tout en existant simultanément au présent ?! Ce présent eternel ou l’on a caché notre Lumière ?! C’est quoi ce micmac, c’est quoi cette histoire que tout est sous nos yeux, ces questions de mauvaise direction et de retournement ?!

Veut-on me rendre fou ??!!

Oui, oui, vous pouvez me répondre que le meilleur moyen de dissimuler une chose et de la mettre sous nos yeux, certes…. Mais bon j’ai beau réfléchir, regarder en écarquillant mes yeux avec deux grosses loupes, je ne vois rien !!!

Ressentez plutôt que pensez certains glanent haut et fort. La bonne affaire !!! Posez vos questions à vos cœurs et non à vos têtes. La bonne blague !!! Vous ne trouverez dans aucun livre la Vérité, puisqu’il en existe autant qu’il y a d’individu. La belle histoire !!!

Je suis las, las d’osciller entre peine et joie. Entre certitude et doute. Entre rêve et réalité. Entre question sans réponse et réponse sans question. C’est fini, j’en ai marre !!! Comme je ne suis pas enclin au suicide, j’aime bien trop la vie, même si elle ne m’apporte que bien trop de souffrance, je vais devoir vivre. Je suis las d’accuser Pierre, Paul et Jacques de mes maux, ils ne détiennent pas de caducée, de varier les définitions de mes mots, ils ne détiennent pas de délivrance. Alors mon cœur, je t’en conjure, mon essence je t’implore, quelque soit ton nom, montres moi donc ce chemin qui me mène à toi, chuchotes moi la formule à prononcer, que je puisse me découvrir tel que tu es !!??

Notre ami subitement se mit à fondre en larme, se sentant aussi triste et perdu qu’un enfant qui se retrouve seul au milieu de la foule d’une galerie commerçante en période de solde, se rendant compte qu’il vient de « perdre » ses parents, isolé, sans aucun repère, immobile face à l’incessante farandole des étrangers, de ces inconnus qui fourmillent, déambulent et vocifèrent autours de lui.

Et voilà qu’en même temps que le flot de ses larmes, il ressent une chaleur à la fois diffuse et dense, s’émaner de son être. Il s’en retrouve « scotché » à son fauteuil, tout son corps vibre à l’unisson. Perplexe, les joues humides, notre ami retire ses mains de son visage, et aperçoit, une légère fumée violette et or, s’échapper du centre de sa poitrine, pour former à moins de deux mètres de lui, une sorte de nuage, fourmillant de lumière. Ce dernier au fur et à mesure qu’il émanait du cœur de notre pauvre bougre un brin déconcerté, grandissait, se modeler, et prit, en même temps que la fumée cessé de « sortir », une forme humaine !!!!

Les contours de cet « être » se dessiné, lentement, il faisait au moins deux mètres de haut, une lumière écarlate en jaillissait sans pour autant aveugler notre ami, spectateur ahuri et interloqué de ce « show » Divin. Et quel ne fut pas sa surprise, quand il constata, à la limite de l’infarctus, que le visage de cet Etre était le sien !!! Ses yeux en tombèrent par terre et roulèrent sur le tapis de stupéfaction, et dans ce ton particulier à la poésie humaine, marquant la surprise s’esclaffa : « Mais putain de merde !!! C’est quoi ce délire !!! ».

En guise de réponse, sa « version » lumineuse en éclata de rire, un rire si profond et pur, qu’il eut l’impression que toute sa maison, tout son immeuble, voir tout l’Univers rigolé en même temps que Lui !!!

L’Ange (appelons le l’Ange pour faciliter la lecture sans accorder d’importance à sa définition), non sans difficulté, cessa ses rires et rétorqua : « Et bien en voilà un accueil, pourquoi donc m’appeler si c’est pour en faire dans ton froc !! »

Et voilà que tout se remet à rire, même notre brave ami !!!

Pas vraiment remis de ses émotions, mais l’effroi en moins, notre pauvre bougre, sentit qu’il ne valait mieux pas pour lui, qu’il tente de s’expliquer quand à la véracité, ou encore la valeur du phénomène. Il pressentit au fond de lui, qu’il n’avait qu’à juste jouer le jeu. Il prit une bonne bouffée d’oxygène et se lança :

-Mais qui es tu ?

-Bah je suis toi, je ne pense pas ressembler au voisin !!

-Mais comment est ce possible que j’ai un autre moi, tu ne me semble pas réel mais en même temps il ne m’est pas possible de douter de ton existence. Tu es comme une image holographique vivante, et cette sensation qui m’envahit en ta présence. C’est étrange un peu comme lorsque l’on tombe amoureux de quelqu’un, cette liesse profonde à la fois euphorisante et légère. Ce regard que l’on pose sur les choses, les gens, le temps que cela nous parcours, on voit la vie en rose comme le dit une de nos expressions. Ce moment où tout tracas nous semble dérisoire et inexistant, ou la seule pensée vers la personne qui a éveillé cela en notre cœur, nous transporte sur un petit nuage. A l’exception que nul autre que moi n’est l’objet de cet amour, j’en suis la nature et la cause.

-Je ne suis pas un autre toi, je te l’ai dis, je suis toi. Et ce sentiment que tu tentes de décrire s’appelle bien l’Amour, celui que tu as pour toi.

-Je n’arrive pas à saisir mais ok, je suis toi. Mais n’est ce pas égoïste et tordu de s’aimer soi même, ne se coupe t on pas des autres ainsi, en étant incapable de les aimer ?

-Comme tu es mignon !!! Pour me rabaisser à l’intellect humain, je dirais que l’Amour c’est Dieu tout Puissant, en t’aimant c’est l’Unique que tu aimes et que tu ressens en toi. Dès lors c’est l’Univers infini que tu aimes, et Il te le rend à chaque seconde. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut habiller de vos mots.

-Mais pourquoi m’apparais tu seulement aujourd’hui, ce n’est pas la première fois que je t’appelle ?!

-C’est la première fois que tu le fais avec ton cœur et non avec ta tête.

-Je ne comprends pas j’ai pourtant tant de fois sincèrement désirer t’entendre, et tu ne m’apparais qu’aujourd’hui !!

-C’est parce que tu ne comprends pas que tu peux me voir, et je t’ai souvent répondu, mais tu étais sourd de ta raison et de tes certitudes.

-Bien, alors dis moi comment dois je faire pour que je ne sois plus sous le joug de mon intellect, encore moins cerf de mon égo, vassal de mon âme ?!

-Simplement comme tu l’as fait pour m’appeler il y a un instant.

-Comment il faut que je pique ma crise à chaque fois, dois je souffrir pour te parler ?

-Arrêtes de dire des conneries ou je vais encore pouffer de rire malheureux !!! C’est quand tu cesses la souffrance que tu peux le faire, derrière tes larmes c’est la raison que tu à lâché pour ouvrir ton cœur. Aucune de tes réponses n’a pu satisfaire tes questions, et tu t’es tourné en ton sein, loin des contrées de la logique humaine. C’est là que je me trouve, c’est la que tu es.

Notre ami cessa un instant ses questions, en sentant son corps vibrer, en laissant doucement s’émaner cette énergie dans tout son être, sous le regard bienveillant et rassurant de lui-même !!! Il n’avait plus à penser pour savoir, mais à ressentir pour s’avoir. Il resta ainsi de longues minutes, sans bouger, comme si un seul de ces gestes aussi imperceptibles qu’il soit, pouvait stopper la magie de cet instant. Il voyait à sa gauche son passé défilé en boucle, et à sa droite son futur, toutes les probabilités de son devenir. Tout cela défilé frénétiquement, dans une sorte de danse chaotique. Il comprit alors toutes les fois ou il dirigeait ses pensées dans son passé, il le faisait vivre et l’entretenait, il le nourrissait et l’empêchait ainsi de « tourner » la page. Il n’était pas ici et maintenant, au présent, mais revivait constamment tous ses regrets, ses peurs, ses peines et ses blessures. Il comprit alors toutes les fois il dirigeait ses pensées vers son avenir, il l’érigeait selon son passé, il se projetait dans son futur en essayant de le dessiner de sorte que ses craintes se dissipent. Il n’était pas ici et maintenant mais fuyant ses peurs passées dans la crainte de l’avenir.

Mais quand je regarde face à moi, ici et maintenant, conscient et ancré dans le moment présent, là où je suis, j’existe consciemment. Se dessine alors un chemin, une route, une voie, parsemée de diamants. Il y règne la pureté, mes pas y sont légers et souple. Tout ce qui m’entoure rayonne. Chaque personne que j’y croise rayonne de lumière, comme celle qui jaillit de moi. Il n’y fait ni chaud, ni froid. Pas de pénombre qui m’empêche de voir, ni clarté qui m’aveugle. Quand je me tourne pour voir le chemin parcouru, je ne vois rien. Chaque pas que je fais efface celui que je viens de faire, et dessine petit à petit celui qui va lui succéder. Quand je regarde au loin je ne vois rien non plus, juste une brise légère qui me caresse les sens et me baigne de confiance et de sérénité. Mais lorsque je regarde autour de moi, embrassant la terre où chacun de mes pas me pose, le spectacle qui s’offre à moi ne peut être salit de mots, ne souffre d’aucune définition, un peu comme si la Terre et le Ciel s’unissaient, mes pieds caressent la surface d’une terre fertile et arable, quand ma tête est entourée d’étoiles. Comme si le soleil et la lune fusionner pour m’éclairer de l’interieur.

-Ce que je ressens et merveilleux, je comprends maintenant ce que tu représentes, toi qui es ce que je suis. Tu es mon essence qui sommeille en moi ne demandant qu’à s’embraser, cette étincelle qui dissimule une flamme virevoltante, flamboyante naissant et se consumant à l’infini. Au cœur d’une inspiration et d’une expiration je crée mon univers le temps d’un souffle, d’un battement de paupière. Instant éphémère le temps d’une éternité

-Te voilà donc bénis des muses, je te jure quel pouète tu fais là, il ne manque plus que les violons. L’intention qui se propage dans tes paroles est bien plus révélatrice que tes mots. J’ajoute à l’éloquence de ton discours sage de partout, que tu as décidé de vivre, un temps donné dans ce corps de chair, il te limite mais tu n’en est pas prisonnier, regardes moi, je suis toi mais pourtant je ne suis pas enfermé puisque tu me vois devant toi. Ce qu’on appelle l’ignorance est juste une perte temporaire de mémoire. Une amnésie que seule la force du cœur estompe.

-Oui je le ressens, j’ai décidé de jouer le jeu de la vie, en acceptant l’apprentissage de l’Expérience. Je me suis perdu pour me retrouver en Lui….

Cette conversation dura encore un long moment, l’histoire ne raconte pas ce qu’il fut dit, ni même ce qu’il se passa ensuite. Vous laissant le soin de vivre la votre, car qui pourrait mieux que vous-même écrire ce qu’exprime votre cœur, ici et maintenant !!!


2 novembre 2011

Qu'as tu fais de moi ?

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-« Ma femme m’a trompé et m’a quitté avec mon meilleurs ami en emmenant nos deux enfants. Mon patron m’a licencié ce matin, en quittant mon bureau, dégoûté la fourrière avait enlevé ma voiture, c’est trop j’en peux plus ».

Il enjambe la barrière bleue qui le sépare du vide. A trente mètre plus bas un récif ou les vagues viennent se déchirées. Avec une sangle qu’il a accroché autour de son coup, pend lourdement sur sa poitrine, une grosse boite à outils, qu’il a trouvé sur un chantier à quelques mètres de là. Il veut être sure de ne pas survivre.

C’est alors que prenant une profonde respiration pour lui donner du courage et commettre l’irréparable que l’Humour vint alors à sa rencontre et lui dit :

-« Mon ami que fait tu ainsi accoutré, ce collier de tissu serti de fer ne te mets pas trop à ton avantage, peut être que personne ne te l’a encore dit mais il alourdit ton teint ».

Le ton était léger, rieur, espiègle. Notre ami interloqué, se sentit un tantinet indigné qu’on lui fasse telle remarque alors qu’il était sur le point de se suicider !!!

A vrai dire vexé il répondit d’un ton assez grave et enrobé de reproche :

- « Si cela vous amuse de rire du malheur des autres ne vous gênez pas surtout, mais comme vous me voyez là, encore vivant, je vais tantôt trépasser ».

-« Oh vous pensiez très cher que je riait de votre malheur, mille excuse si quelconque de mes paroles aient pu vous le faire croire. En fait le malheur des autres ne m’intéresse le moins du monde, ni j’en rie, ni j’en pleur. Et puisque pour le moment vous êtes encore vivant, par politesse je vous faisais juste remarquer que vous aviez l’air ridicule avec votre parure en fonte. Tant qu’à mourir faite le avec classe !!!! Puis si je puis me permettre, vous auriez pu choisir mort plus radicale et rapide, la noyade n’est point chose aisé… ».

Totalement désabusé par le peu de sérieux et de gravité qu’on lui concédé, alors qu’il était sous le point de mettre un terme à ses jours, il conspua :

-« N’avez-vous donc rien d’autre à faire que de vous moquez de moi !!!! »

-« Et vous très cher n’avez-vous donc rien d’autre à faire que de vous passer de moi ? Je peux rendre votre vie légère et amusante. Attendant chaque jours avec impatience sous quel accoutrement j’apparaîtrais à vous pour vous divertir. Car je ne vous quitterais jamais. Mais bon apparemment vous êtes occupez là, donc je vais prendre congé de vous en vous souhaitant un bon suicide. Et gare à ne pas prendre froid l’eau est très fraîche à cette heure ».

Et l’Humour partit comme elle était venue, comme une brise fraîche qui caresse le visage. Notre ami se demandait, à en oublier sa posture, comment pouvait on rire ainsi d’une situation aussi grave que la sienne. A vrai dire il se sentait con sur le moment.

A ce sentiment, une certaine aigreur le prit à la gorge, et il lança l’air narquois :

-« Hé la Grande Faucheuse bouges pas j’arrive !!! ».

Alors qu’il se décidait à faire ce dernier geste qui l’enverrait au trépas, voici qu’apparu soudainement, dans une sorte de souffle glacé, une femme magnifique, belle, somptueuse, racée, toute vêtue de noir, un noir d’ébène comme ses yeux fins et perçant, faisant contraste avec sa peau blanche comme le lait. Elle le regarda avec un certain dédain, le toisa de haut en bas et de bas en haut. Elle ne dissimula pas un certain agacement et lui jeta un regard à la fois sévère et railleur en lui disant :

-« Il me veut quoi là, le sombre pourceau ? ».

Sa voix était impérieuse tout en restant très douce, autoritaire tout en étant mélodieuse. Il ne semblait n’y avoir aucune ambiguïté dans ses mots qui semblait tranchant comme des rasoirs.
Le pauvre homme ne savait pas trop sur quel pied dansé. Hésitant entre se laissé succombé à son charme et réagir à ses mots. Soudain un effroi l’envahit, un frisson lui parcouru tout le corps. Il balbutia :

-« Tu…tu….tu es la m… mort…. !!??!! ».

Encore plus agacée qu’à son « arrivée » celle-ci répondit sèchement :

-« Il est débile le monsieur là où il a oublié de branché son cerveau ce matin en prenant son café…. Encore un couard pas foutu de prendre des décisions dans sa vie et qui vient me faire chier prétextant tout les malheurs du monde…. Encore un sourd et aveugle en plus d’être demeuré qui croit qu’en venant vers moi il trouvera la délivrance à ses maux.. Tu m’as pris pour la mère Thérésa l’abruti ??!!.... Tu crois que quitté ce corps mets une fin à la Vie…. Que tous tes problèmes vont s’envoler après ton dernier souffle…. Tu mériterais que je te prenne ici et maintenant… ».

Alors là le gars était abasourdit, après que l’Humour vienne se moqué de lui sans vergogne ni retenue, voilà que la Mort lui parle comme à la dernière des merdes. Là s’en est trop, son sang ne fit qu’un tour et il s’apprêta à invectivé son interlocutrice qui le calma instantanément avec un regard et une phrase que voici :

-« Prends garde malheureux, n’oublis pas à qui tu t’adresses…. »

Le regard dans les chaussettes, l’estomac noué et les genoux tremblotant, notre pauvre ami ne tient plus un mot et n’osa même plus la regarder en face.

-« Je m’en vais, tu es insignifiant et ne mérite même pas ma présence une seconde de plus, je ne veux pas de toi, ce n’est pas encore ton tour et de plus tu n’as pas assez de courage pour faire quoi que ce soit. Si jamais tu prononce encore mon nom, je ne serais pas aussi tolérante ».

Le pauvre bougre se demandait ce qu’il pouvait bien se passer là, aurait il des hallucinations ? Il était certain du contraire. Il perd femme, enfants, travail voiture !!!! Il est sur le point de se suicider…..L’Humour incarné est venu le voir ainsi que la Mort… La Mort elle-même… !!!! Que va-t-il bien lui arriver maintenant, qui va donc apparaître devant lui. A peine finit il sa phrase qu’une autre femme apparu devant lui. Sa beauté n’avait d’égal que sa Divine grâce. Chacun de ses gestes aussi infime soit il était empreins de somptuosité, de volupté et de magie. Son cœur se serrait au moindre de ses mouvement, et il éclata en sanglot dès qu’elle prononça son premier mot :
-« Bonjour mon enfant, pour quel motif obscure souhaites tu rejeter le présent que je t’ai un jour fait ? ».

Il lui fallut quelques minutes pour faire cesser le flot de ses larmes et pouvoir prononcer quelque syllabe.

-« Mais qui êtes vous ? ».

-« Tu me poses la question, ne sent tu pas toutes les cellules de ton corps révérencieuses et reconnaissantes en ma présence, ton cœur qui pétille, contrairement à ton esprit trouble et confus. Je t’ai offert ton premier souffle et l’éternité. Un éventail de scénario illimité avec ton existence et la liberté de jouir de chacun de tes désirs et de tes souhaits. Je suis la Vie ».

Son souffle était court, les larmes redoublèrent d’intensité, son cœur battait la chamade à en sortir de sa poitrine. Impossible de prononcer un son, où de la regarder en face.

-« Tu n’as rien à dire mon enfant, absolument rien. Ce que je t’ai offert, cette partie de moi est de toute éternité. Je suis venu te voir non pas pour te juger, tu fais ce que tu veux de moi. Je voulais juste voir le visage de l’enfant qui me rejette ».

Puis elle disparut. Encore une minute de plus et il allait se disloquer, se désintégrer sur place.

Il lui fallut quasiment une demi heure, pour reprendre ses esprits. Il était là, hagard, complètement paumé. Il sentait qu’on l’observait depuis quelques minutes déjà, mais n’avait ni la force, ni l’envie de prendre la peine de lever les yeux. Puis à quoi bon, après ses trois dernières visites et l’état dans lequel il se trouvait, il valait mieux ne pas lever les yeux et sauter directement dans le vide, là maintenant, tout de suite sans réfléchir.

Mais le sourire de l’Humour, le visage de la Mort et la beauté de la Vie l’en empêcha. Dépité il leva la tête, et là se fut le comble des combles. En aucun cas il n’avait imaginé cette apparition là. Il était médusé, prit dix ans d’un coup comme le dit l’expression. Il fallait qu’il s’asseye, il décrocha la sangle autour de son coup. Lâcha la boit à outil de son torse qui alla s’éclatait quelques dizaines de mètre plus bas et s’engloutit dans son cercueil d’eau et de sel.

Avec grande peine, tant ses forces l’abandonnaient, il enjamba la barrière bleue dans l’autre sens, et se posa sur les fesses, groggy, comme un boxeur qui après un uppercut dans la mâchoire se retrouve sonné, ne sachant même plus où il habite.

Depuis que son regard avait croisé le sien, depuis qu’il avait lu le profond désarroi, l’épouvante et l’immense déception dans ses yeux, il n’osait même plus levait la tête.

Là debout devant lui, la mine complètement décontenancée et déconfite se trouvait lui-même quand il avait sept où huit ans. C’était lui-même enfant qui le regardait tellement épouvanté qu’il n’en pleurait même pas, tellement blessé et horrifié, avec la singulière et franche expression que peut avoir un enfant, qu’il ne pouvait sortir un son.

Notre pauvre bougre ressentait gène et honte, de la culpabilité dans chaque cellule de son corps. Il ne pouvait supporter cette déception dans son propre regard d’enfant. Ce dernier en prenant une grande respiration et rassemblant toute ces forces pour parler, lui dit d’un ton profond, désabusé et meurtri :

-« Mais qu’a tu fais de moi ? ».

S’en fut trop pour notre suicidaire d’ami qui éclata d’un profond sanglot, il pleurait toutes les larmes de son cœur, chaque larmes qui coulait sur ses joues portées en elle une peine que l’on ne peut nommer mais seulement ressentir. Chaque respiration devenait insupportable. Il mettait ses mains sur son visage et quasi suffoquant dans un râle gémissant il disait :

-« Pardonnes moi, pardonnes moi, pardonnes moi ».

Mais l’enfant ne l’écoutait pas, comme si ce genre de propos ne pouvait atteindre son ouie. Son regard n’avait pas changé, encore moins l’expression terrorisé de son visage. Il répéta :

-« Mais qu’a tu fais de moi ? ».

Quelques longues minutes passèrent puis l’enfant éclata aussi en sanglot et finit par s’exprimer :

-« Mais qu’a tu fais de moi ? Qu’es tu devenu ? N’es tu pas devenu un aventurier où un chasseur de trésor ? Tu ressemble à un clochard comme on en croisait tu te rappelles dans le jardin en bas de la maison !!! Ils ont les mêmes cernes et le même regard que toi… Tu te souvient que nous voulions voyager sans arrêt pour essayer de voir toutes les races différentes du monde, et s’acheter un bateau pour pas que ça coûte aussi cher que l’avion….Je ne veux pas devenir toi, tu n’es pas beau tu a l’air triste et méchant. Pourquoi, pourquoi à tu fais ça de moi ??!!?? ».

L’enfant disparut en répétant encore une fois : « Mais qu’as-tu fait de moi ?!? ».

Notre ami était comme mort, totalement assommé et ravagé par toutes ces émotions qui l’ont assailli en moins d’une heure. L’histoire ne dit pas combien de temps il resta ainsi assis sur ses fesses, goguenard.

Il se redressa péniblement, pris un kleenex dans sa poche, s’essuya le visage comme pour retrouver un semblant de dignité. Pris une grande bouffée d’oxygène, et dit à voix haute, le regard déterminé, les yeux sertis d’un nouvel éclat :

-« Je te promet que je ne te laisserais pas devenir cela !!! ».

A peine sa phrase finit qu’il sentit une main se posée sur son épaule juste derrière lui. Une chaleur l’envahit au même moment. Instinctivement il su qui c’était, sans même avoir à se retourner.

Une voix lui chuchota amicalement à l’oreille, vient, suis moi faisons quelques pas…

Il se retourna et se vit lui-même, pas de grande différence, juste lui-même avec ce détail en plus, le regard, un regard pétillant et espiègle plein de joie de vivre. Son « double » tenait par la main l’enfant qu’il était, est et restera. A leurs côté marché en dansant autour d’eux, l’Humour, La Mort et la Vie.

Notre Ami n’est pas un spirituel, ni un religieux il n’avait point de connaissance au sujet du Soi Divin. Pour la bonne compréhension de l’histoire qui se déroule sous vos yeux, cette même histoire qui se déroule en vos cœurs et vos propres vies nous l’appelleront donc Soi.

Ils marchèrent ainsi quelques minutes sans se dire un mot. A chaque mètre d’avancé notre ami se sentait revigoré de l’intérieur. C’est comme si tout ce qui c’était passé pour lui depuis ce matin n’était pas survenu. Il se disait même que rien n’était survenu depuis ses sept ans. Il sourit à cette idée. Son Soi prit alors la parole.

-« Rude journée pleine de rebondissement mon cher ». Dit-il en souriant. « Je te confesses que je dissimules que difficilement ma joie de te retrouver enfin. La liesse qui m’envahit que tu me permettre d’être comme tu me vois aujourd’hui. Comme tu as enfin décidé de devenir, ou redevenir c’est selon ».

-« Oui mais je suis tombé si bas, j’avoues me sentir à la fois ridicule et honteux, quand bien même la joie qui me transporte et me baigne en ce moment en vos présences ».

-« Tu n’es qu’en ta propre Présence. Rien d’autre. Tomber sers à se relever. Chuter sers à un jour rencontrer une sol pour se mettre debout. Sois fier et heureux d’avoir chuté. Sois fier et heureux d’être tombé. Car sans cela tu ne serais pas aujourd’hui debout. Tu pourras tomber milles fois. Cela ne sera que mille occasions de te relever et de te tenir debout. Mon Fils, ne fais pas de ta force une honte. Ne ridiculise pas ton courage ».

La Vie souriait.

-« Mais maintenant que me voilà debout, en vos pré.. pardon en ma présence, que vais-je aujourd’hui faire que je n’ai pu faire hier ? ».

-« En étant Présent pour commencer tu ne seras plus absent de toi-même. Tu peux enfin Être et Devenir. Tout commence vraiment pour toi ».

-« Pourrais je encore chuter ? ».

-« Le souhaites tu ? ».

-« Non !!! ».

-« Alors qu’il en soit ainsi, ici, maintenant et à jamais. Tu Es Celui qui décide de ce qu’il adviendra, et il en a toujours été ainsi. Si tu ne gis pas inerte sur les récifs en train de te faire manger par des crabes, c’est que Tu l’as décidé. ».

L’Humour riait.

-« Oui c’est vrai. C’est bien moi qui l’ai décidé. Ce fût à la fois brutal et salvateur d’avoir parler à l’enfant. C’est pour lui que j’ai décidé de me transformer, de changer, de faire disparaître l’ancien et faire ressurgir un nouveau qui lui enlèverait le regard qu’il avait en me parlant. Lui faire sécher ses larmes qui me brûlaient le cœur. Je ressens ce que tu vas me dire avant que tu ne le fasses. Je suis d’accord. Il n’y a pas d’enfant autre que moi-même. C’est ce que je suis en vérité qui a ressurgit face à moi. Ce n’est pas dehors que les larmes coulaient, mais bien à l’intérieur. Me voyant être ce que j’étais devenu. C’est alors que j’ai trouvé force et détermination pour me relever, pour me mettre debout, changer, me transformer, devenir autrement ».

La Mort souriait.

Ils marchèrent encore un instant, l’Histoire ne dit pas combien de temps, ni ce qui a été dit. Juste qu’à un moment, le Soi, l’enfant et notre ami ne firent plus qu’un et continuèrent ensemble leur chemin. Humour, Mort et Vie ne les quittèrent jamais.

Cher lecteur, chère lectrice, prendrez vous un instant pour écouter l’enfant qui vous regarde et vous dis :

-« Mais qu’à tu fais de moi ? ».

2 novembre 2011

Sois tout simplement

Est ce qu'une graine se soucis des ingrédients
Que forment la terre dans laquelle elle repose
Que lui importe si elle sera un iris où une rose
Que lui importe où l'a posé la faveur des vents

Elle est tout simplement

Elle se moque bien d'où vient l'eau qui l'abreuve
Encore moins des semences dont elle se nourris
Elle ne se demande pas si demain elle sera ici
Si de sa présence un jour Dame Nature sera veuve

Elle est tout simplement

Lorsqu'elle sort enfin de sa carapace et chemine
Doucement où sont instinct la conduit surement
Ni en retard ni en avance elle laisse faire le temps
Et là voilà en cet endroit ou le soleil illumine

Elle est tout simplement

Peu lui importe qu'elle grandisse se teinte et s'irise
Qu'elle est la forme de ceci ou encore de cela
Que son parfum soit celui de la tulipe où du lilas
Il lui est egal que le monde soit en paix ou en crise

Elle est tout simplement

Elle se dressera etincelante et joyeuse en été
Se courbera terne et sombre les nuits d'hivers
Mais malgré brume ondée et coup de tonnerre
Elle ne cessera pas pour le moins d'exister

Elle est tout simplement

Puis quand l'horloge du temps sonnera son heure
Peu lui importe d'être un amas sec et friable
De quitter sa forme et sa chaude terre arable
Elle attendra une autre forme de vie ailleurs

Elle est tout simplement
 
Sois cette graine qui sur le chemin de la vie
A honorer Le Très Haut simplement en étant
Ce qu'elle est sans chercher à être autrement
Ce que pour elle Révérente Mère Nature à choisit
Homme réalises tu que ton Père t'as fait unique
Et tu lorgnes ton voisin plein d'envie et de regret
Essence de l'univers en ton coeur repose le Vrai
Ta perfection reside en ton être et non ta tunique
Quel grand honneur et quel privilège d'être toi
C'est dans cette tenue que l'ESPRIT se reconnait
C'est dans ton corps qu'IL se deverse et se plait
Ne Le trahit pas en essayant d'être ce que tu n'es pas

Sois tout simplement

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