Hadji
Quelque part, en Mésopotamie entre le Tigre et l’Euphrate, un homme qu’on appelait Sidi Massouh Al Buzaar,. Tout le monde le surnommait Hadji. Avait l’habitude chaque Mercredi de la semaine, depuis plus de trente ans. De raconter des histoires à qui voulait bien les entendre. Ou encore, assis près de sa tente, dans cette zone désertique jouxtant une des plus grande ville de la région. Il jouait un rôle de conseiller, en répondant aux interrogations, qui lui étaient présenté.
On peut effectivement dire que c’était un jeu pour lui, tant son sourire, sa jovialité, son humour mêlés à une profonde sagesse, faisaient sa réputation. Seul les plus anciens connaissaient intimement Hadji. Mais il n’est pas aisé de faire le tri entre la vérité et les légendes qui entouraient ce fort sympathique et original personnage.
Il est dit qu’un beau jour, alors qu’il était encore un jeune homme, faisant un apprentissage chez des Maîtres Soufi. Qu’il eu par une belle nuit étoilée, lors d’une sorte de pèlerinage méditatif dans le désert qui n’est plus de coutume de nos jours. Une illumination qui le transforma à jamais. Il parti simple homme pour revenir cet être sage et profond, qu’il est aujourd’hui et sera à jamais.
De retour près de ses Maîtres qui reconnurent les signes, du passage de ce monde au Ciel Eternel. Il ne prononça qu’une phrase et les quitta pour toujours :
-« C’est quand le soleil se couche, que les étoiles brillent ».
Et c’est depuis ce temps, qu’il demeure dans cette tente, dans cette partie du désert, connu à l’époque au-delà même d’entre « Les deux fleuves ».
Remontant le temps, durant quelques lignes, pour écouter nous aussi, une de ses fameuses histoires.
Il est près de minuit, la lune est à son zénith. Un ciel d’une profonde obscurité et illuminé comme la surface d’un océan, dont la réverbération du soleil, lui donne l’apparence d’un immense champ de diamants.
Un grand feu de camp réchauffe et éclaire l’assemble. Un mouton embroché à une sorte de rôtissoire fait de bois, cuit lentement. Son parfum enivre les estomac et promet un copieux festin. Les outres plein de vin parfumé à la mhyrre vient d’être versé dans le verre de chacun.
Une bonne douzaine de personnes sont installées autour du feu. Hadji comme à son habitude, fumait de son narguilé, assis les jambes croisé sur son tapis et son gros coussin rouge. Il commença son histoire, dans cette atmosphère particulière t propre à cet endroit et ce personnage, tout en expirant la fumée qu’il venait d’aspirer.
-« Un jour Celui qui n’a pas de Nom, en observant les hommes s’afféraient à leurs tourmente quotidienne. La tête pleine de préjugée et d’idée profondément encré sur tout est rien, voir sur rien du tout. Se demanda comment ll pourrait faire, pour que Ses Fils et Ses filles, Lui accorde plus d’attention. Non pas à Lui, mais bien en El Séquinah, cette Présence flamboyante qui brûle d’un Feu Ardent au plus profond de leurs Êtres. Cette Part de Lui même dont il a fait Don, à Tout Ce Qui Est.
Car bien que Sa toute Puissance ne connaisse ni borne ni limite, Il a promis de laisser ceux et celles qui quittaient sa demeure, de ne rien faire pour les obliger à revenir. Si ce n’est Sa Parole que Sa Porte demeurera éternellement ouverte.
Il Prit l’apparence d’une chèvre, et dit que celui ou celle qui le reconnaîtra au travers de cette forme pourra recevoir et donner à son tour l’Esprit Saint. Des semaines et des mois d’hommes passèrent sans que rien ne fût. Quand un jour un jeune chasseur à l’affût de gibier, passa près de Lui. Sans le voir au début, car il ne perdait pas de vue la roie qu’il espérait attrapait. Quand il se rendit à l’évidence que cette dernière en pus d’être hors de la portée de son arc, l’était maintenant de sa vue. Alors qu’il retournait sur ses pas, son regard croisa celui de la Chèvre.
A la seconde même il tomba à genoux, la tête contre le sol, son cœur était si plein de son Amour qu’il faillit sortir de sa poitrine. Il s’écria en pleur tremnlant de tout son soul.
-« Pardon Très Haut, toi l’Incommensurable, pardonne le misérable que je suis, d’avoir si impunément plongé mes yeux dans les tiens ».
Et il récitait ses sourates, sanglotant de peur et de honte. Celui Qui Seul Existe En Toute Eternité dut attendre de longue minutes d’homme avant de pouvoir intervenir. Il sonda le cœur du jeune chasseur. Afin de trouver une image rassurante pour lui. Dans la mesure ou une simple chèvre pouvait autant l’effrayé….
L’être humain n’a pas peur de ce qu’il voit, mais il a peur des idées qu’il a de ce qu’il voit.
Alors il sonda le cœur du jeune chasseur, et vu qu’il avait beaucoup d’amour et d’affection. De confiance et de respect pour son grand-père mort un an plus tôt. Il prit donc l’apparence de son grand-père. Le jeune homme, bien que surprit sur le moment, se calma à la vue de son grand-père.
Il se redressa et reprit ses esprits. Croyant, le fait de voir un homme décédé ne l’effrayait pas plus que ça. Car pour lui, cet homme, image familiale et respecté de par son age avancé et son expérience de la vie. Ne pouvais en aucun cas lui nuire d’aucune sorte.
L’homme ne croit pas ce qu’il voit, mais voit ce qu’il croit.
Et là, une fois l’atmosphère plus détendu, le jeune chasseur plus calme. Un dialogue entre l’homme et Dieu s’entama.
-« Grand père, tu ne croiras jamais Qui je vient de voir, au travers d’une simple chèvre. Dieu lui même !!!! ».
-« Mais Ali, peux tu me dire, comme je te l’ai souvent répété depuis ton plus jeune àge. Montres moi cet objet, cet homme, cet animal, cette fleur, cet arbre, ce ciel, cette terre, où, tu ne Le trouvera ? »
-« Oui grand-père, c’est vrai, seul Il existe dans Son Incommensurable Grandeur ».
-« Alors donc si tu le trouve si Grand que ça, que seul Lui existe, en quoi le voir dans les yeux d’une chèvre te fais si peur ? ».
-« Oui mais grand-père tu comprends, j’ai croisé son regard, je l’ai regardé droit dans les yeux. Qui suis-je pour ainsi agir impunément ».
-« Si je comprends bien, tu acceptes de le voir, Lui qui est toutes choses et qui Seul existe. Au travers de ce qui compose la nature, au travers de ce nuage qui vole nonchalamment dans le ciel au grès du vent. Dans ce soleil et cette lune qui font tes jours et tes nuits. Mais alors qui vois tu, lorsque tu observes ton reflet sur l’eau du lac. Lorsque tu voit ton visage dans le miroir chaque matin. Puisque seul Il existe ?!?»
Ali commençais à bafouer, il senti d’un coup cette puissante énergie s’émanant de son grand-père, ou plutôt de l’homme en face de lui. Cette même sensation que face à la chèvre. Dieu était en face de lui, et il lui parlait. Il le regardais dans les yeux….
Ses genoux commençais à trembler, ses jambes à fléchir. Il n’osait plus dire mot. Au bour de quelques minutes, n’en pouvant plus, il dit :
-« Mais Tu…. Mais Vous Êtes Dieu !!!!! ».
-« Oui, oui, Je Suis Seul Celui Qui existe et Est Toute Chose. Tu te souviens ?
Qui penses tu être, si Je Suis Le Seul qui Soit ?
Voudrais tu me dire, que tu es la seule chose des Univers de l’Univers que Je ne Sois ».
-« Moi être un Dieu, mais que dis tu arrêtes tu blasphèmes !!! ».
Ali voulut accuser cette homme qui avait pris l’apparence d’une chèvre et maintenant de son grand-père, d’être le diable lui même. Mais tout son être savait la vérité et ne doutait un seul instant, de Sa Nature.
-« Mais je suis le Diable si tu veux. Mon jeune Ali. Je Suis aussi ces pensées et ces émotions, ces idées qui te viennes, cet air que tu respires. Je Suis l’Unique Matière en quoi toute chose est faite. J’ai prévu les meilleurs des choses pour mes enfants. Tu comprends, Je ne Suis pas Fou. Je choisi toujours le meilleurs pour Moi. Et pourtant Ma Descendance a-t-elle crée pour Plaisir, que Je prend à travers elle ? ».
L’homme vit au travers de ses propres croyances et façonne ainsi son propre monde.
-« Mais Divin pourquoi moi ? Pourquoi m’as Tu chosis pour me parler ? »
-« Je ne t’ai pas choisi Ali, souvient toi. C’est toi qui a croisé Mon Regard et m’a reconnu. Bien des personnes sont passés à côté de Moi. Et tu es le premier à M’avoir vu. »
Bien qu’il clame tout haut que Seul existe l’Esprit et que l’Esprit et Dieu. L’homme en son cœur n’a de souhait que de se distinguer.
La fin de cette discussion ne fût révélé à aucune oreille et nul ne sait ce qu’il advint d’Ali. Mais depuis ce temps, cette même question est posée au cœur de ce qui sont apte, au-delà de ce que recèlent leurs croyances, leurs superstitions ou leurs traditions. Alors je vous al pose aujourd’hui, mes mais, assis autour de ce feu. Sous ce ciel sans soleil et ou les étoiles brillent. Avant d’entamer cet appétissant repas, et ce vin tout aussi bon.
-« Mais qui êtes vous ? ».
FIN